Le prix Nobel de littérature 2024 a été décerné à la romancière sud-coréenne Han Kang. Née dans la ville sud-coréenne de Gwangju, Han Kang a 53 ans et est issue du milieu littéraire puisque son père, Han Sung-won, est un romancier réputé. C’est une énorme surprise, pour le monde littéraire, mais aussi pour l’autrice sud-coréenne Han Kang récompensée pour l’ensemble de son œuvre du prix Nobel de littérature
Han Kang a étudié la littérature coréenne à l’université Yonsei. Elle commence sa carrière littéraire avec sa nouvelle L’Ancre rouge (Bulgeun dat) qui remporta le concours printanier du quotidien Seoul Shinmun. Depuis lors, elle remporta plusieurs prix, dont le prix Yi Sang en 2005, le prix de l’artiste d’aujourd’hui, et le prix de littérature coréenne. En 2023, elle reçoit le prix Médicis du roman étranger. Depuis l’été 2013, Han Kang enseigne l’écriture créative à l’Institut des arts de Séoul tout en poursuivant sa carrière d’auteure, travaillant actuellement sur sa sixième nouvelle.
La première œuvre de Han Kang, Un amour de Yeosu publiée en 1995, a très vite attiré l’attention de la critique en raison de sa narration fine et précise. Han Kang a ensuite écrit La Végétarienne et son œuvre jumelle La Tache mongole (aussi intitulée la Tache mongolique, Monggo banjeom). La Végétarienne est un recueil de trois nouvelles : La Végétarienne, La Tache mongole et L’Arbre en feu (Namu bulkkot, aussi traduit Les Flammes des arbres).
Han Kang devient la 18e femme parmi les 117 lauréats à avoir remporté le prix Nobel. Les membres du comité célèbrent une autrice qui a su affronter dans son œuvre « les traumatismes historiques et les règles invisibles et, dans chacune de ses œuvres, elle expose la fragilité de la vie humaine. Elle a une conscience unique des liens entre le corps et l’âme, les vivants et les morts, et, par son style poétique et expérimental, elle est devenue une innovatrice dans le domaine de la prose contemporaine. » ont-ils expliqué dans un communiqué. Pour rappel, le Nobel de littérature 2023 a été attribué au dramaturge norvégien Jon Fosse.
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