Essaouira la sérénissime, a vibré hier jeudi 31 octobre aux son des belles mélodies andalouses, lors de l’ouverture de la 19e édition du Festival des Andalousies Atlantiques, désormais devenu un rendez-vous incontournable dans l’agenda artistique et culturel annuel de cette charmante cité.
Placé sous le signe du partage, de la convivialité et du vivre-ensemble, ce festival attire chaque année un large public de mélomanes venus découvrir les riches nuances de la musique andalouse, interprétée avec maestria par des artistes de diverses nationalités et confessions, dans un vibrant dialogue culturel et spirituel.
» La programmation de cette année, imprégnée de cet esprit, offrira au public trois jours durant un voyage musical où les identités se croisent, se découvrent et se transcendent, célébrant ainsi l’essence même de la diversité culturelle » a déclaré Madame Kaoutar Chakir Benamara, Secrétaire Générale de l’Association Essaouira-Mogador, initiatrice de cette manifestation.
Les trois jours de festivités s’annoncent ainsi comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique, les artistes et les curieux, désireux de vivre des moments uniques et authentiques.
Près d’une centaine d’artistes de villes marocaines et européennes, dont Tanger, Séville et Amsterdam, animeront une quinzaine de concerts. Le flamenco, art emblématique de l’Andalousie, sera à l’honneur avec des artistes de renom, comme la danseuse Leonor Leal et le guitariste José María Bandera, neveu du légendaire Paco de Lucia, en duo avec Diego Amador. Le festival propose aussi des créations musicales inédites, comme celle réunissant Vicente Gelo et Jalal Chekara pour une performance judéo-arabo-andalouse exclusive au Maroc.
Chaque matin, des forums auront lieu à Bayt Dakira pour débattre de thèmes tels que « l’importance du Lien, l’importance du Lieu », tandis que les soirées accueilleront les chanteuses marocaines Dalal Bernoussi et Raymonde El Bidaouia, figures du répertoire Chgouri. L’Orchestre Andalou d’Amsterdam se joindra également à la jeune artiste Hind Ennaira pour une résidence unique, marquant cette édition comme un hommage à la transmission et à l’universalité du patrimoine andalou.
Apocryphalmedia (Avec MAP)